Discographie
C’est avant tout une histoire, un parcours que nous racontent ces albums au fil des ans.
Depuis ses débuts en 1987, Anne Ducros s’est imposée comme une voix emblématique du jazz. Sa discographie variée témoigne de son exploration audacieuse du genre, mêlant habilement tradition et innovation. Sa collaboration avec des musiciens de différentes générations atteste de sa volonté de rester inspirée et ouverte à de nouvelles perspectives. En tant que chanteuse de jazz incontournable, Anne Ducros continue d’enchanter les mélomanes du monde entier avec sa voix captivante et son héritage musical impressionnant.
Nouvel album
sortie / release 10 NOVEMBRE 2023
Anne Ducros est depuis longtemps la chanteuse de jazz française numéro un.
Le scat, le swing, le phrasé, l’improvisation, la maîtrise de l’espace et du temps, une énergie incomparable, mais aussi la mélodie, ainsi qu’elle le démontre encore avec ce dixième album, Anne Ducros fait son cinéma, consacré aux chansons rendues fameuses par le cinéma international.
De Notting Hill (« Ain’t No Sunshine ») au Bagdad Café (« Calling You »), de L’Af aire Thomas Crown (« The Windmills of Your Mind » à Jeanne Moreau (« Le tourbillon de la vie »), la tracklist est impeccable, mais croyez-le, lorsqu’elle chante, Anne Ducros ne fait pas de cinéma : c’est du jazz, du vrai, pour tout le monde.
Yves BIGOT
La musique et le cinéma, voilà une véritable histoire d’amour, une symphonie d’émotions qui accompagne les images, amplifie les sensations et captive les cœurs et les âmes. Des mélodies inoubliables aux thèmes à jamais inscrits dans nos mémoires collectives, les « B.Os» nous transportent dans un monde de rêves et de passions, laissant une empreinte indélébile dans nos souvenirs les plus intenses et les plus intimes.
Avec cet album j’ai voulu vous faire partager les thèmes qui ont marqué ma vie et je vous en propose une lecture personnelle, sans jamais partir bien loin de vos propres souvenirs.
Action !
À Agnès Varda, Federico Fellini, Catherine Deneuve, Jean Becker, Marion Cotillard, Woody Allen, Martin Scorsese, Jeanne Moreau, Fanny Ardant, Claude Chabrol, Sandrine Bonnaire, Claude Lelouch, Marcello Mastroianni, Leonardo DiCaprio, Ethan & Joel Cohen… et toutes ces étoiles qui illuminent ma vie.
Anne Ducros has ever been the number one French jazz singer.
The scat, the swing, the « phrasé », the improvisation, the control of space and time, an incomparable energy, but also the melody, as she demonstrates it again with this tenth album, « Anne Ducros Fait Son Cinéma », dedicated to songs made famous by international movies. From Notting Hill (“Ain’t No Sunshine”) to the Baghdad Café (“Calling You”), from L’Affaire Thomas Crown (“The Windmills of Your Mind” to Jeanne Moreau (“The Whilrwind of Life”), the tracklist is impeccable, but believe it, when Anne Ducros sings, she’s not acting, she’s the real McCoy ! it’s jazz, real and for everyone.
Yves BIGOT
Music and cinema, now, that’s quite a love story! A symphony of emotions playing along to the pictures, amplifying feelings, captivating hearts and souls. Soundtracks brim with unforgettable tunes that are forever inscribed in collective memory and transport us to a world of dreams and passions, leaving their indelible imprint on our most intense and intimate memories.
This album is my way of sharing with you the scores that have left their mark on me over my lifetime, of offering you my personal take on them while hopefully never straying too far from your own memories.
Action!
To Agnès Varda, Federico Fellini, Catherine Deneuve, Jean Becker, Marion Cotillard, Woody Allen, Martin Scorsese, Jeanne Moreau, Fanny Ardant, Claude Chabrol, Sandrine Bonnaire, Claude Lelouch, Marcello Mastroianni, Leonardo DiCaprio, Ethan & Joel Cohen… and all those stars that light up my life.
Discographie
Plongez dans l’univers musical d’Anne Ducros à travers sa discographie captivante de 1987 à ajourd’hui.
1987
DON'T YOU TAKE A CHANCE
Cet album marque une étape importante dans la carrière de la chanteuse et lui offre l’opportunité de présenter son style unique et sa voix captivante au public. Les chansons de ce premier album reflètent son talent en tant qu’interprète et sa capacité à explorer différentes émotions et ambiances musicales. « Don’t You Take a Chance » peut être considéré comme le début de sa trajectoire artistique en contribuant à l’établissement de sa réputation en tant qu’artiste prometteuse.
2001
Purple songs
Dès A Time Place, premier titre de Purple Songs, le ton est donné. Celui d’une ballade pleine de classe au cœur d’un jazz lumineux de naturel, plein de saveur et de tension, d’élan et d’abandon.
Remarquablement entouré par le légendaire claviériste Gordon Beck, Bruno Castellucci à la batterie, Sal La Rocca à la contrebasse et Didier Lockwood au violon et à la trompette, l’album d’Anne Ducros ne tarde pas à fleurer bon le blues pudique (Ode To Billie Joe), à pétiller de swing et de scat (Dreamer Alone, Softly As In A Morning).
Délicieuse, Anne Ducros interprète de manière magistral les standards qui composent ce disque et se coule avec infiniment de fraîcheur dans l’élégante poésie revisitée de Michel Legrand (You Must Believe In Spring).
Un disque indispensable pour tous les amateurs de jazz vocal.
2003
close your eyes
un album tout aussi juste et lumineux que le précédent et aux arrangements particulièrement soignés. Entourée de sa section rythmique habituelle (Sal La Rocca à la basse et Bruno Castellucci à la batterie) et de quelques prestigieux invités parmi lesquels Toots Thielemans à l’harmonica, la chanteuse fait toutefois preuve d’un plus large éclectisme dans son répertoire. Les grands standards du jazz sont ici minoritaires au profit d’un matériel musical constitué de chansons françaises (« L’Eau à la bouche » de Gainsbourg), et de mélodies populaires empruntées aux Beatles (« Blackbird ») à Stevie Wonder et à Carole King. De cette dernière, Anne ressuscite « You’ve Got a Friend », un superbe thème dans lequel sa voix chaude et expressive bénéficie d’un somptueux tapis de cordes.
2006
piano piano
« Chi va piano, va sano; chi va sano, va lontano ». Le proverbe italien va comme un gant à Anne Ducros. « Qui va doucement, va sûrement; qui va sûrement, va loin ». La chanteuse a fait sienne cette règle de vie. Prendre son temps, prendre le temps d’exprimer ses émotions avec un art vocal façonné dans les conservatoires et surtout sur la scène. Ce troisième album sous le label Dreyfus Jazz vient l’illustrer de brillante manière et justifie amplement son titre « Piano, piano ». À double titre, d’ailleurs. Anne Ducros a choisi en effet pour varier les plaisirs d’inviter quatre pianistes à relayer le fidèle Benoît de Mesmay derrière le clavier. Quatre chevaliers servants qui mettent en valeur les qualités artistiques de « l’Ella Fitzgerald française »: timbre de voix, émotion et technique. Ces maîtres du piano – Chick Corea, Enrico Pieranunzi, Jacky Terrasson, René Urtreger- rivalisent de sobriété pour distiller les notes lourdes de sens.
2007
urban tribe
Pour son quatrième album, Anne Ducros s’est entourée d’un quartet époustouflant. Au programme des 11 plages, des standards jazz portés par cette voix si chaleureuse (« I Fall In Love Too Easily », « Easy To Love », « Over The Rainbow » .), mais également des titres empruntés au répertoire pop dans lequel Anne Ducros excelle avec brio (« Sexy Sadie » des Beatles, « Sitting On The Dock Of The Bay » d’Otis Redding).
2010
ella my dear
Un flagrant retour aux racines, celles d’Anne Ducros avec Ella. My Dear un hommage à la grande Ella Fitzgerald qui a été sa première et puissante source d’inspiration depuis le début de sa carrière au point d’être surnommée par la critique l’« Ella blanche ». La magie du timbre, le swing, l’imagination et le phrasé irréprochable d’Anne surprennent encore une fois pour le plaisir des oreilles profanes autant que les plus averties. Un projet en somme voué à un succès certain qui connecte à nouveau la tradition du jazz au grand public, avec originalité et glamour, des arrangements somptueux pour une voix aussi unique que celle d’Anne Ducros, tout en restant dans l’« élégantissime » esprit d’Ella Fitzgerald.
2013
EITHER WAY…
from Marilyn to Ella
En 1955, année du “Mouvement pour les Droits Civils” conduit par Dr Martin Luther King dans un climat politique très tendu, le Mocambo à Los Angeles est l’endroit où il faut être vu. Comme dans tous les clubs à cette époque, pas de blancs et de noirs au même endroit. Marylin, fan d’Ella en décida autrement. Voilà ce qu’Ella Fitzgerald en dit : “J’ai envers Marilyn Monroe une véritable dette… Elle a appelé personnellement le propriétaire du Mocambo, et lui a dit qu’elle voulait qu’il me programme immédiatement, et que s’il le faisait, elle prendrait une table au premier rang chaque soir. Elle lui dit, – et c’était vrai en raison du statut de superstar de Marilyn – que cela rendrait dingue la presse. Le propriétaire dit oui, et Marilyn était là, au premier rang, chaque soir. La presse relaya de partout. Après cela, je n’eus plus jamais à jouer dans les petits clubs de jazz. C’était une femme hors du commun – un peu en avance sur son temps. Elle ne le savait pas.” Avec « EITHER WAY », et à l’instar d’un peintre qui délivre sa réalité, je vous propose un portrait en noir et blanc et à ma manière de ces deux icones américaines que sont Ella et Marilyn, mon hommage à ces deux femmes merveilleuses et hors du commun, avec tout mon amour et mon respect.
2017
brother brother
Ce nouveau projet discographique «Brother Brother» Anne Ducros le voulait grandiose et flamboyant. Merveilleusement arrangé pour elle par l’immense musicien italien Giuseppe Emmanuele et pour un orchestre symphonique où brillent virtuoses de la musique classique et musiciens des meilleurs big-bands de jazz. Anne y revisite à sa façon et avec l’élégance qu’on lui connaît un répertoire où se côtoient chansons cultes et grands standards de jazz. C’est tout un pan de l’histoire de la musique vocale qui est ici mis à l’honneur, des icônes de la pop, de la soul, Sting, Stevie Wonder, Joe Cocker aux grandes voix françaises et américaines de jazz Juliette Gréco, Yves Montant, Etta James… Véritable plaidoyer pour la joie de vivre et la fraternité, «Brother Brother !» esquisse un clin d’oeil au grand Marvin Gaye et son «What’s going on» et un bel hommage d’Anne à son frère mélomane récemment disparu.
2020
something
« Dotée d’une technique éprouvée qui lui permet de s’exprimer dans un registre étendu, elle dispose d’un timbre frais, charmant, quasi juvénile, et joue avec tous les tempos, swinguant avec grâce et souplesse. »
Cet hommage que le regretté Frank Tenot avait rendu naguère à Ella Fitzgerald décrirait aussi avec une précision inspirée l’art et la manière d’une fille spirituelle de celle-ci née quatre décennies plus tard à Longfossé, dans le Nord de la France, et nommée Anne Ducros dont ce “Something” illustre et confirme à merveille le talent pluriel et polyglotte. Soit l’exquise tresse de trois chants virtuoses ou l’alliage et/ou la conversation des cordes vocales de la maîtresse des lieux, de la guitare aux effluves manouches d’Adrien Moignard et de la contrebasse de Diego Imbert superbement imprégnée des mémoires de Charlie Haden et Jean-François Jenny-Clark qui traverse et survole un superbe éventail où se succèdent et s’épanouissent au gré d’une élégante complicité de douze thèmes aussi historiques et légendaires que les Nuages rarement verbalisés de Django Reinhardt ou le Something indissociable des Beatles en passant par le multiplement dégusté Tea For Two et l’April in Paris au charme délicieusement hors saison à l’instar de ces sources de bonheur baptisées “standards” qui s’offrent comme ici à une voix à l’irrésistible pouvoir de charme.
Philippe Carles